jeudi 20 janvier 2011

Dur dur, d'être marrant...

La publicité est un art, et l'art d'écrire un autre.
L'auteur manie avec brio l'art du teasing (traduction : la quatrième de couverture), mais la publicité est mensongère et la ménagère de moins de 50 ans restera sur sa faim.

Passé les premiers chapitres, où le bretteur de mots manie avec fougue et dextérité le vocabulaire du parfait publicitaire, rappelant de loin (en fait d'assez loin), la créativité d'un de mes maître à lire dans la catégorie ubuesque, Douglas Adams, le rythme faiblit rapidement, pour sombrer dans le banal et le larmoyant, à peine rehaussé de quelques soubresauts d'humour...

L'histoire du fiston qui essaie de sauver de la panade son papa Razzi de père, en rendant la monnaie de sa pièce au Système avec un grand 'S' qui a lâchement déchu son papounet est pathétique !

Fort heureusement l'auteur, dans un éclair de génie - ou de malice perverse - a glissé dans son livre un résumé visionnaire que je n'ai plus qu'à parodier pour vous servir d'épilogue (ou devrais-dire épitaphe ?)


" Un scénario niais pour un livre banal. Démarrant sur le ton de la comédie pour finir dans celui de la catastrophe "

Tout est dit.



-- Post From My iPhone