vendredi 25 mai 2012

Conjuration Casanova




Fan des aventures du commissaire Antoine Marcas, j'avais attaqué cet Opus n°2 avec mon appétit habituel pour ce type d'histoire, mêlant habilement ésotérisme, franc-maçonnerie bien documentée, intrigue à tiroirs et suspense jusqu'à la dernière page.

Heureusement pour moi, je n'ai découvert les romans d'Eric Giacometti et Jacques Ravenne que sur le tard, avec "Le frère de sang" car si j'avais commençé la série par ce tome, je serais certainement passé à côté de ces auteurs...

Dans cet ouvrage, nous retrouvons un commissaire Marcas solitaire, désabusé par son métier, qui se lance à la poursuite du grand méchant patron de secte Dyonisos, seul contre tous, désavoué par sa hiérarchie, avec un manque de professionnalisme flagrant.

On se demande encore pourquoi le frère obèse lui accorde cette aide si précieuse (et si efficace !), qui lui permet de se sortir sans encombre des situations les plus improbables.

La révélation de l'identité du leader de la Secte atteint le sommet du ridicule de mon point de vue.

Encore surabondant d'explications sur la franc-maçonnerie, bien documenté en revanche sur Casanova et l'histoire des loges qui ont dérivé vers le mystico-sexuel, ce roman me laisse un goût insipide, mais c'est parfois le cas de ces deuxièmes tomes qui ont du mal à trouver le ton juste entre les différents ressorts du personnage et du contexte initié dans un premier roman très réussi (comme c'est le cas ici, avec "Le rituel de l'ombre")


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dimanche 8 janvier 2012

Deuxième impression, après installation du logiciel Kobo Desktop

Le Kobo, deuxième partie.
Après un premier usage loin du monde connecté, entrons donc dans l'univers Kobo par la grande porte.

Le guide d'installation rapide précisant de se connecter, sur www.fnac.com/kobobyfnac, je m'exécute, mais je me retrouve en fait sur la page de base de la FNAC du Kobo sur laquelle je découvre heureusement un encart "première connexion".

Celui me renvoit sur un mini-site : http://www.kobosetup.fr/ sur lequel je peux (enfin) télécharger une version du logiciel Kobo Desktop (http://download.kobobooks.com/desktop/kobodesktop2/KoboSetup.exe). J'ai néanmoins l'impression très nette que je suis désormais dans l'environnement Kobo, et plus du tout FNAC.

Le logiciel Kobo Desktop s'installe, et m'installe, sans demander son reste, une nouvelle version système sur mon Kobo... inquiétude (et énervement qu'on ne m'ait même pas demandé mon avis !), car j'avais vu passer quelques posts qui se plaignait d'une nouvelle version système du Kobo.

D'après le mini-site, leur logiciel gratuit permet de se connecter à son eReader depuis son ordinateur et de l'utiliser pour

  • Configurer son eReader
  • Lire sur son ordinateur
  • Synchroniser votre bibliothèque Kobo
  • Faire l'achat de nouveaux eBooks
- Configurer son eReader, je n'ai pas trop vu (à part cette nouvelle version 1.9.16 spéciale FNAC)
- Lire sur son ordinateur, oui (avec la même interface que celle du Kobo)
- Synchroniser sa bibliothèque Kobo, uniquement pour les livres gérés par Kobo ( c'est à dire que les livres que j'avais ajouté auparavant, par le port USB ne sont pas remontés dans ma bibliothèque ).

Bonne surprise, je suis gratifié de deux livres gratuits :
1. Le premier Robin Hobb ( L’Assassin Royal - L’Apprenti assassin ) et
2. Une histoire inédite de Nightshade, les jours fantômes, de Gallimard Jeunesse
Hasard heureux ou indiscrétion Fnac, ces deux livres sont bien adaptés puisque j'ai lu tous les Robin Hobb, et que les enfants pourraient essayer le Nightshade.

Au passage, je constate que si j'ai (déjà) installé pour 30 Mo de livres, il ne m'en reste que 1.370 Mo... Le Kobo prends donc 600 Mo pour son usage personnel !!!

J'ai testé :
- le téléchargement d'un livre depuis le "Kobo Store" vers le Kobo Desktop, et synchronisation ensuite sur le Kobo, a priori pas de problème ( pour un ePub gratuit, pour le moins).
- le téléchargement d'un livre depuis le "Kobo Store" vers le Kobo (par Wifi), et synchronisation ensuite sur le Kobo Desktop, a priori pas de pb=roblème non plus ( là encore pour un ePub gratuit )

Voilà, deuxième impression plutôt positive, là encore, au moins d'un point de vue technique, la synchro marche sans problème pour l'instant,  c'est le plus important.

Pour la bibliothèque Kobo, j'aurai l'occasion d'en reparler... ;-)

Première impression, usage déconnecté

Le sapin étant loin du monde, ne disposait pas d'un accès internet (si, ça existe encore).

C'est donc en mode déconnecté (si c'est possible), que je commence donc à utiliser mon Kobo.

article à terminer

Ma première liseuse

Un lecteur en série à tendance geek, déjà utilisateur d'un iPod Touch (en attendant peut être un iPad cette année, qui sait ?), se devait un jour ou l'autre d'envisager l'acquisition d'une liseuse.

J'en ai rêvé, le Père Noël l'a fait, je vous présente donc : 


que vous pourrez retrouver ici

Mes premières impressions dans un prochain billet.

jeudi 13 octobre 2011

Vive le plagiat !

En attaquant ce livre, je dois l'avouer, j'avais grande hâte de découvrir LE livre qui avait inspiré Jules Verne pour son roman "L'Île Mystérieuse ".

De fait, toutes les recettes sont là :
- la débrouillardise et l'ingéniosité du héros bourlingueur (digne de Mac Gyver)
- l'humanisme et le sens du devoir de chacun (prêts notamment à faire la cuisine pendant toute une semaine pour la communauté toute entière, voire à ravauder leurs habits)
- la moralité exemplaire pour ne pas succomber à la tentation (pas d'alcool, pas de jeu de cartes pour éviter les conflits)
- et pour finir, la volonté et le courage des naufragés, qui refusent de se résigner et se lancent dans la construction ( l'amélioration, pour être honnête ) d'une coque de noix qui leur permettra de rallier la civilisation
    Heureusement, les naufragés dans leur malheur, n'ont pas besoin de recevoir une malle surprise du capitaine Nemo, puisqu'ils disposent de la carcasse du rafiot échoué, dont ils vont utiliser les matériaux disponibles jusqu'au trognon, ainsi que de quelques ustensiles indispensables à tout naufragé bien équipé : fusil avec baril de poudre (sèche), boussole, bible, et couteau à usage multiple, dont une petite scie ( je ne vous mentais pas, à propos de Mac Gyver), etc...

    Cependant, la monotonie s'installe rapidement, au gré de l'énoncé des bulletins météorologiques désespérants (qu'est ce qu'il pleut en Nouvelle Zélande !) de François Édouard Raynal, notre baroudeur chercheur d'or de héros et des hauts et des bas périodiques du stock de nourriture de la communauté, qui ne doit son salut qu'à l'extermination régulière de colonies de lions de mers (les bébés lions de mer "de lait", notamment, plus savoureux et surtout moins huileux que les vieux lions décatis), une chance pour eux que BB n'ait pas encore été créée à l'époque. Comme quoi, Koh-Lanta n'a rien inventé, la préoccupation n°1 d'un naufragé, c'est toujours la bouffe !

    Monotonie heureusement rompue par les principales prouesses technologiques de l'auteur (le roman est écrit à la première personne) : construction de la cabane, cheminée incluse, fabrication de savon, tannage de peaux, création d'une ligne de vêtements et de chaussure (en peau de phoque, vous l'aurez deviné !) et "cerise sur le gâteau", la réalisation d'un soufflet de forge et de milliers de clous pour améliorer le canot salvateur.

    Il faut reconnaitre à F.E.R. (comme quoi l'homme portait bien son nom...) une force morale, un courage, une ténacité, un "leadership" naturel (comme on dirait de nos jours dans les équipes de rugby) hors du commun, sans lequel il n'aurait jamais pu rentrer en France retrouver ses vieux parents (qui le croyaient mort) et nous proposer ce roman, qui a surtout pour mérite de montrer à quel point la réalité ne dépasse pas toujours la fiction, en particulier d'un point de vue littéraire, et qui met d'autant mieux en valeur les romans de naufragés et autres robinsonade de mon enfance, (que ce soit Robinson Crusoé, l'expédition du Kon-Tiki, Naufragé volontaire), et en particulier l'Île Mystérieuse.

    Et c'est pourquoi j'en conclue : Vive le plagiat ! qui permet de si bien enjoliver une histoire (quand on a l'imagination de Jules Verne) et de nous faire rêver, grands petits enfants que nous sommes restés.

    NB: A noter une préface très intéressante de Simon Leys, tant par son analyse de l'histoire que par l'anecdote ayant attiré son attention sur le livre.

    mercredi 23 février 2011

    Le coup au coeur - Peter Robinson

    Je viens de finir "Le coup au cœur", 16e opus de la série des "Inspecteur Alan Banks".

    On aime Alan Banks pour son côté "pitbull", qui fonce et ne lâche rien, peu importe les conséquences (même si le n°1 en la matière est très certainement John Rebus, de Ian Rankin), et pour l'évolution du personnage au fil des livres, toujours plus attachant au fil du temps.

    Cet épisode nous emmène dans le monde de la musique rock de la fin des années 60, à travers une double enquête, l'une en 1969, l'autre contemporaine, menée par Banks. C'est tout l'univers psychédélique "sex, drugs & rock'n roll" que nous décrit Peter Robinson, entrecroisant avec brio les 2 enquêtes autour des Mad Hatters (Les Chapeliers Fous, bizarrement traduit uniquement dans la 4e de couverture de la version française du livre de poche), groupe théoriquement contemporain des Pink Floyd, Led Zeppelin et du festival de l'Ile de Wight.

    Comme souvent, je regrette que le livre ne soit pas accompagné d'un CD des musiques citées dans le livre, tant la programmation était cette fois encore alléchante.

    La résolution de l'intrigue est palpitante, tant les possibilités sont vastes, et les culs de sacs nombreux. Banks démêlera comme souvent l'écheveau dans les dernières pages, avec une solution inattendue, je n'en dit pas plus...

    mercredi 16 février 2011

    6 heures plus tard - Donald Harstad

    "Six heure plus tard" est un roman inhabituel dans l'univers de Donald Harstad et de son héros, le shérif Carl Houseman, puisque celui-ci se trouve "transplanté" en Angleterre, dans le rôle du détective privé / touriste / dépêché par la communauté de son cher comté de Nation, Iowa / en compagnie du gaffeur de service, alias le procureur-débutant du Comté, pour apporter son support à l'enquête sur la disparition d'une ouaille de son patelin, par ailleurs amie de sa fille.

    Nous sommes loin des 'Code 10' bien huilés du shérif adjoint qui connait toutes les ficelles du métier, ici, Carl Houseman n'est pas sur son territoire, et il ne le sait que trop bien. A tel point, qu'il raisonne, vis-à-vis des flics anglais qui le prennent en charge, en se demandant ce qu'il aurait fait à leur place pour ce débarrasser de ce poil à gratter inutile.

    C'est tout l'intérêt de ce livre, style "envers du décor".

    A part ça, une intrigue islamiste, de nombreux rebondissements (c'est fou ce que le hasard fait bien les choses) et quelques bons gags de l'Américain qui débarque en Angleterre, ce pays où l'on roule à gauche...

    Un bon polar, mais j'apprécie beaucoup plus le style et les intrigues des premiers romans 100% Iowa.